Actualité de PREA2K30

Intervention à l'ANR à la fin du projet

G-L Baron et J-M Burkhardt ont été invités à présenter les résultats du projet à l'ANR le 15 décembre 2011. Voici leur présentation

Voir ici /contribs/afficher/85.html

Themes and research approaches in learning, education and training

A translation into English of the text presenting research themes is available here

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A translation to English of the text about research is available here

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Temas y tendencias de investigación en aprendizaje, educación y formación. Version espagnole des thèmes de recherche

Les thèmes de recherche issus du projet ont fait l'objet d'une traduction en espagnol.

Voir ici

Textes soumis à l'ANR le 30 septembre 2011

Voici les textes soumis à l'ANR le 30 septembre 2011. Il s'agit donc des derniers en date pendant la période du projet. La réflexion se poursuit cependant…

Eléments de synthèse sur le projet PREA2K30

Lors d'une réunion à l'ANR le 31 août 2011, des éléments de synthèse du projet ont été présentés, présentant notamment des thématiques de recherche jugées prioritaires.

Voici, en fichier joint, les transparents utilisés à cette occasion VOIR ICI

Voici le document de synthèse remis au 12 septembre : Document de synthèse

Un document à jour sur les scénarios devrait être bientôt disponible

Un an de réflexion sur la prospective en 2030…

Après un peu plus d'un an sur la prospective en matière d'apprentissages, d'éducation et de formation à l'échéance 2030, le projet Prea2k30 a commencé à produire des conclusions.

D'ores et déjà sont disponibles :

Les fiches variables
Les scénarios

Nous commençons à mettre à la disposition des personnes intéressées des informations sur les entretiens menés et sur les fiches variables:

Ce sont ces dernières qui nous ont servi à écrire nos scénarios.

5 avril 2011 Conférence Bruno della Chiesa Senior analyst/project manager OECD, Visiting lecturer Harvard Graduate School of

Le 5 avril, Conférence de Bruno della Chiesa, dans le cadre du Colloquium du Département d'Etudes Cognitives (29, rue d'Ulm - 75005) 12h00-13h30 Salle Langevin (1er étage gauche)

Title: How many brains does it take to build a new light? Lessons from a Transdisciplinary Project

Bruno della Chiesa will discuss the results of the long-term Brain and Learning project (OECD-CERI), and namely the ethical, political, pragmatic issues that are connected to the effort of joining cognitives and neuroscience research, on the one side, and educaiton, on the other. The discussion will pave the way to a better understanding of how the Mind, Brain & Education domain can and should develop in the next years.

29 mars 2011 Conférence de Usha Goswami : Brain Science and Education: A Cognitive Perspective

29 mars 2011 Conférence de Usha Goswami, Professor of Education, Director, Centre for Neuroscience in Education Fellow, St John's College, Cambridge dans le cadre du Colloquium du Département d'Etudes Cognitives (29, rue d'Ulm - 75005)
12h00-13h30 Salle Langevin (1er étage gauche)
Title: Brain Science and Education: A Cognitive Perspective

Abstract: Linking neuroscience to education is a long-term enterprise which could have a high pay-off in terms of understanding causal developmental mechanisms. An essential foundation for this new field is for high-quality basic research, informed by current understanding of developmental and educational processes. Neuroscience is showing us how information is coded and transmitted in the brain and thereby offers a novel perspective on cognitive development. Coding mechanisms are best studied in terms of the child’s sensory systems. The infant builds cognitive systems from sensory foundations, and these cognitive systems are then developed by education. In this talk, I will give an overview of the current field and suggest a possible conceptual framework for developing educational neuroscience. I will also provide a specific example of using such a framework via my research into literacy acquisition and dyslexia.

Goswami, U (2009). Mind, brain, and literacy: biomarkers as usable knowledge for education. Mind, Brain, and Education, 3, 3, 176-184.
Szucs, D. & Goswami, U. (2007). Educational Neuroscience: Defining a new discipline for the study of mental representations. Mind, Brain and Education, 1(3), 114-127.
Richardson, U., Thomson, J., Scott, S.K., & Goswami, U. (2004). Auditory Processing Skills and Phonological Representation in Dyslexic Children. Dyslexia, 10, 215-233.

16 mars séminaire Mobilité et modularité - Compas-Cap Digital

Dans le cadre du cycle de séminaires DESIGN EDUCATION, le Groupe Compas et Cap Digital avec la collaboration de Microsoft-Partenariat Education ont le plaisir de vous inviter à une conférence exceptionnelle sur le thème

« Mobility and Modularity: The end of the classroom pattern? »(en anglais)

Intervenants:

John Traxler, professeur de Mobile Learning à l’Université de Wolverhampton et fondateur de l’Association Internationale du Mobile Learning. Au cours de sa carrière, il a mené des projets aussi bien en Europe que dans les pays du Sud, notamment en Afrique. Sa vision globale et généraliste fournira une entrée en matière afin d’appréhender un phénomène qui influe aujourd’hui sur nos rapports à la société et à la connaissance.

Ronald Lenz, directeur du “Urban Reality Lab”, au Waag Society, un laboratoire de recherche expérimentale qui étudie l’impact des technologies mobiles sur nos mouvements et nos interactions avec les lieux et les personnes au sein de la ville. Son intervention est celle de l’ingénieur-innovateur qui applique les technologies mobiles sur le terrain, dans la rue ou appliqué à l’apprentissage scolaire.

Mercredi 16 mars de 16h à 18h

Salle de conférence Prairie, Microsoft*

La conférence sera suivie d'un cocktail jusqu'à 19h00

Nous vous invitons à vous inscrire dès maintenant sur le site suivant: https://spreadsheets.google.com/ccc?key=0ApPvHfTBaVKydFAwVmt3MktYWE9zcGNIbDFDV3djSkE&hl=fr

18 mars Conférence : "Cultures : médias, information et informatique : une vision prospective" à l'École Normale Supérieure de

Cultures : médias, information et informatique : Une vision prospective

Salle des conférences, Pavillon des Jardins, École Normale Supérieure de Cachan

PROGRAMME PRÉVISIONNEL

Vendredi 18 mars 2011 (16h30 - 19h00)

Introduction : Divina Frau-Meigs (Sorbonne nouvelle), Éric Delamotte (Rouen), Éric Bruillard (ENS Cachan)

Table ronde Avec : Antoine Petit (INRIA), Jean-Michel Salaün (Université de Montréal), Thérèse Laferrière (Université Laval, Québec)

Samedi 19 mars 2011 (9h30 - 16h30)

9:00-10:30 : Jean-Louis Martinand (ENS Cachan) Culture technique

Présentation et discussion des critères d'évaluation de l'éducation aux médias et à l'information dans le monde : des outils de diagnostic pour les différents partenaires (Testing and discussing criteria to assess media and information literacy in the world: diagnostic tools for various stake-holders)

11:00-12:30 : Jesus Lau (Université Veracruzana, Mexique) Les indicateurs de l’éducation à l’information dans le monde (Information literacy indicators in the world)

13:30-15:00 : Emily Norman, Kristian Pedersen (Danish Technological Institute, Danemark, Danemark)vLes indicateurs d'éducation aux médias en Europe (media literacy indicators in Europe)

15 :00-16 :00 : Discussion générale autour des indicateurs de l’éducation aux médias, à l’information et à l’informatique

16 :00 : Bilan de la journée avec Thérèse Laferrière et Jean-Michel Salaün

15 mars séminaire Kurt Fischer colloquium dec "Plasticity in Learning Pathways: Assessments That Capture and Facilitate Learning

Le Groupe Compas a le plaisir d'annoncer la venue de Kurt Fischer, Bigelow Professor of Education and Human Development, directeur du Programme Mind, Brain, Education - Harvard Graduate School of Education, fondateur de la revue Mind, Brain, and Education et de la société internationale IMBES. La conférence aura lieu le 15 mars, dans le cadre du Colloquium du Département d'Etudes Cognitives (29, rue d'Ulm - 75005) 12h00-13h30Le Groupe Compas a le plaisir d'annoncer la venue de Kurt Fischer, Bigelow Professor of Education and Human Development, directeur du Programme Mind, Brain, Education - Harvard Graduate School of Education, fondateur de la revue Mind, Brain, and Education et de la société internationale IMBES.

Le 15 mars, dans le cadre du Colloquium du Département d'Etudes Cognitives (29, rue d'Ulm - 75005)
12h00-13h30

Titre: Plasticity in Learning Pathways: Assessments That Capture and Facilitate Learning

Abstract: The primary goal of the emerging field of Mind, Brain, and Education is to join biology, cognitive science, development, and education in order to create a sound grounding of education in research. Although most industries use research to ground their practical decisions, education mostly lacks an infrastructure for connecting research with practice and policy. Fortunately the knowledge base for educational practice is deep because of advances in analysis of learning and plasticity in cognitive and neuroscience. We use this base to build tests that are both standardized and formative, grounded in research about learning, and richly educative.

Different people develop along diverse pathways, as evidenced by research showing distinct pathways for both early reading and visual development of dyslexics. At the same time, people build their skills along a universal scale for learning, based in evidence from cognitive development, brain development, and learning. Around this combination of differences and commonalities we have built a toolkit for modeling and assessing the diverse learning sequences through which real people in real-world contexts learn and develop. A key part of the toolkit is a psychometrically validated assessment system that combines domain specificity with the universal scale. With these tools we design a new kind of testing infrastructure, known as the DiscoTest™ Initiative. Our goal is to change the practice of testing, moving beyond using tests as sorting mechanisms and toward using them as powerful aids to education.

Fischer, K. W., & Bidell, T. R. (2006). Dynamic development of action and thought. In W. Damon & R. M. Lerner (Eds.), Theoretical models of human development. Handbook of child psychology (6th ed., Vol. 1, pp. 313-399). New York: Wiley.

Stein, Z., Dawson, T., & Fischer, K. W. (2010). Redesigning testing: Operationalizing the new science of learning. In M. S. Khine & I. M. Saleh (Eds.), New science of learning: Cognition, computers, and collaboration in education (pp. 207-224). New York: Springer.

Appel à communication Séminaire "Valeur" 30 juin- 1 er Juillet - Laboratoire de Sciences de l'Education Université de Grenoble

Conference Invitation & Call for Papers : Annual workshop “From word to concept”: VALUE Grenoble (France), 2011 June 30th - July 1st

The L.S.E. (Educational Sciences Laboratory, Université Pierre-Mendès-France) organizes its 7th annual workshop “from word to concept”, in Grenoble (France) the 30th of June and the 1st of July 2011.

Conference Invitation & Call for Papers

Annual workshop “From word to concept”: VALUE Grenoble (France), 2011 June 30th - July 1st

This year, the workshop will take interest in the word “VALUE” (in French “VALEUR”). Proposal summary of 1000 signs should be addressed by email to Jacques Baillé, Alain Fernex or Gwénaëlle Joët before the 15th of April 2011.

Best regards,

Jacques Baillé, Alain Fernex & Gwénaëlle Joët

Jacques.Baillé@upmf-grenoble.fr

Gwenaelle.Joet@upmf-grenoble.fr

Alain.Fernex@upmf-grenoble.fr

VALEUR

Cadre général :

- le séminaire se tiendra cette année dans les locaux de l’université Pierre-Mendès-France à Grenoble, les 30 juin et 1^er juillet 2011,

- le travail du (sur le) mot, dans divers domaines où il est en usage, déterminera son statut épistémique, eidétique et phénoménal : cadre formel pour l’explication, élément de description, substitut métaphorique à l’explication, phénomène psychosocial, donnée technologique, artefact, etc. (cf. document attaché),

- l’approche théorétique sera favorisée,

- heureusement complétée par des recherches empiriques particulièrement éclairantes ,

- la langue de travail est le français mais d’éventuelles contributions de collègues étrangers pourront aussi être présentées en anglais ou en espagnol ,

Organisation du travail :

- il s’agit d’un séminaire classique de travail et d’étude. Cela signifie que l’organisation du travail favorisera la présentation, la discussion, la confrontation d’idées et d’arguments en vue de la production d’un ouvrage,

- la durée des exposés de type conférence est de 40 minutes ; celle requise pour la présentation de travaux en cours est de 20 minutes,

- un comité d’édition, sous la direction de Jacques Baillé, a pour fonction la sélection et la programmation des contributions,

- les projets d’intervention doivent être adressés par courriel soit à Jacques Baillé, Alain Fernex ou Gwénaëlle Joët, avant le 15 Avril 2011, sous forme d’un résumé de 1000 signes maximum,

- le nombre maximal de communicants est de 14. Celui des participants est limité à 70. Ainsi, chacun pourra assister à tous les exposés et participer aux débats. Il n’y aura pas d’ateliers séparés.

L'appel (en français) est donné à la suite.

Il est fait grand usage, dans le verbe contemporain – qu’il soit politique, économique,
social, éducatif, juridique, sportif, religieux, technique et scientifique – du mot valeur. Ainsi,
la fréquence des invocations de « valeur », plus souvent pour en déplorer l’abaissement et
l’effacement que pour en célébrer l’empreinte positive, renvoie-t-elle à une grande
hétérogénéité des domaines d’application. Mais, en forme de première question, une telle
extension s’accorde-t-elle à une diversité de sens et de significations du mot, ou bien une
acception unique en subsume-t-elle l’usage dans une grande variété de contextes ?
Cette question, dont on veut croire qu’elle fera l’objet d’une réflexion durant le
séminaire, s’accorde assez mal à l’air du temps qui fait du relativisme la modalité dominante,
sinon exclusive, du discours moral et politique contemporain. Ce n’est pas pour rien que le
mot valeur prend si aisément le pluriel pour prononcer l’irrémédiable séparation entre pays,
régimes politiques, périodes de l’histoire, activités, bref entre humains. Sous la forclusion du
« nous n’avons pas les mêmes valeurs », l’universel le cède aux particularismes en sorte que
la proclamation de l’indiscutable différence conduise au désintérêt, à l’inattention ou, ce qui
revient au même, au culte, souvent trop visible pour être honnête, de l’altérité. Sur le plan
individuel, les conflits entre ces deux genres de valeurs, les abstraites universelles et les
concrètes particulières, dont parlait Camus, se concluent par de faciles accommodements.
Qu’importent les enjeux : chacun, toujours, dégotera dans son trousseau moral quelque
bonne raison de s’arranger.
Certes, les bonnes raisons paraissent étrangères à la première acception de valeur qui,
appliquée à l’humain, concerne l’audace, le mérite, le courage. Parler d’un homme, d’une
femme de valeur, dire d’une personne qu’elle a de la valeur, revient à en distinguer le
caractère, les dispositions physiques et cognitives et, sans reléguer les autres, à célébrer son
« génie propre » selon la formule de Lavelle. Mais, à l’époque du management généralisé, de
la conversion de la haute distinction antique en estimation de « compétences », ce type
d’évaluation doit aussi composer avec l’activité de comparaison que diverses doctrines
considèrent comme l’un des moteurs des conduites effectives de domination-sélection (à
l’école comme dans la société). Cette simple remarque revient à lancer le débat sur les
jugements, sur leur fabrication ; sur les valeurs qu’ils portent ou visent dans un monde qui
obéit aux réquisits de la compétitivité.
L’extension de l’évaluation-gestion à toutes les sphères du politique favorise le
pullulement de responsables, de consultants, d’experts, bref le déploiement d’un clergé en
charge d’indiquer le nouveau bien par un discours supposé motivant, i. e. construit à partir
d’un lexique à tonalité technique, apte à se convertir en valeur subjective pour alimenter et
orienter l’action. Le procès de laïcisation, s’il doit se poursuivre, devrait s’orienter vers
l’examen de tous les corollaires à cette valeur qui forment un lexique au sein duquel on
trouvera, parmi quelques autres, les emblématiques « incontournable », « complexe »,
« flexible», «réactif » ; lexique qui s’accorde parfaitement à l’édification du commun par la
glorification de « miracles économiques » ; lexique complété, enfin, par ces brèves formules
jargonnantes qui mêlent langues étrangères et langues savantes et contribuent, désormais,
au prononcé du mystère, comme il en allait du latin pour l’humble chrétien d’avant
Vatican 2.
Comme pour fortifier, s’il en était besoin, ce « novlangue », l’appétit contemporain de
l’évaluation conduit les procédés calculatoires et formels à asservir, voire à absorber, la
phase d’interprétation au point que les critères formels de vérité ou de cohérence appliqués
aux modèles exhaussent la validité au rang de valeur. S’agit-il d’un simple avatar du
« gestionnisme » qui, du chiffre, fait sa « nouvelle référence souveraine » selon Legendre ?
Plus largement, s’agit-il seulement d’une vieille question académique ou comment tirer d’un
résultat issu d’un raisonnement comme d’un calcul, des jugements de valeur ? La relation
entre validité (Geltung) et valeur (Wert) dans la réflexion des néokantiens, depuis le milieu
du XIXe siècle (Lotze et sa suite), confirme le primat de la raison pratique conduisant
conjointement à une critique de la morale et à l’affirmation de ce qui « vaut » en tant que
connaissance. Cette dernière modalité du savoir non empirique équivaut à l’affirmation
d’une vérité sans égard au temps (vérité qui donc n’a rien à voir, ni à faire avec la
psychologie). Le poids des valeurs économiques (celles dites objectives surtout) fait que l’on
a négligé cette dichotomie de « l’étant » et du « valant ». Le séminaire pourrait s’efforcer de
reprendre cette question, encore aussi largement occultée que celle de « l’équivalence ».
On serait également en droit d’attendre d’un retour sur l’histoire de la notion de valeur
qu’il s’ouvre à des problématiques encore vives. Par exemple, peut-on distinguer dans les
jugements évaluatifs ce qui relève du factuel et ce qui serait susceptible de relever d’une
conception épurée ou transcendantale de la valeur ? Sans doute, une voie serait de
considérer avec Hare la sous-classe des constats fonctionnels. Ici encore, la question n’est pas
que d’école : elle intercepte le vaste problème des normes, de leurs variations (règles de
l’immutabilité, crise et renouvellement) et du rapport à celles-ci (soumission et clairvoyance).
Avec son système de buts, l’analyse fonctionnelle indique comment l’objet ou la situation
fonctionnent, normalement ou non, au regard du résultat attendu, et de fait inclut la
technique dans la problématique de la valeur, en particulier dans le champ des rapports de
l’invention à l’innovation. L’ingénieur aura ici son mot à dire.
Enfin, on rappellera que, dès son apparition dans le discours philosophique, le mot
valeur a été associé à la notion d’utilité par Adam Smith, même si cet auteur, en poursuivant
dans la voie déjà ancienne de la recherche d’une théorie objective de la valeur, n’a pas
conduit l’association jusqu’à son terme. On devra, au cours du séminaire, s’intéresser aux
nombreux travaux et débats que « l’économie politique » a consacrés à la notion de valeur.
Les questions sont multiples. Faut-il imputer à la généralisation de l’argent en tant
qu’équivalent universel, comme le propose Simmel, la transformation de la perception des
valeurs ? La valeur, pour un individu, est-elle attachée aux propriétés de l’objet ou résulte-t-
elle, à l’inverse, de la comparaison qu’il opère entre l’utilité d’un objet (le désir que celui-ci
crée) et celle d’un autre objet ? Même si des variables relatives aux attitudes, aux processus
subjectifs de jugement, de choix et de préférence interviennent alors, force est de constater
que, jusqu’au marginalisme, la théorie économique a privilégié la première formulation,
faisant de la valeur un attribut ou une propriété de l’objet. Est-il possible enfin, comme
semblent l’indiquer certaines recherches actuelles, de se dispenser de toute théorie de la
valeur ?
Si l’idée a longtemps précédé le mot (et d’abord comment ne pas penser à Platon ?), c’est
seulement depuis le XIXe siècle que la valeur possède sa « science », l’axiologie. Toutefois,
une telle consécration reste très discutée et, refusant à l’axiologie la qualité de nomothétique,
d’aucuns la récusent comme science. Or, d’une part, le triptyque « expliquer, comprendre,
interpréter » se saisit de la valeur comme d’un concept opératoire pour une science de la
culture (Rickert) et, d’autre part, la place du sens dans la détermination de la valeur confère à
quelques sciences comme les linguistiques, les logiques et les mathématiques, un rôle non
négligeable dans l’élaboration ou la mise à jour d’une théorie de la valeur. On devrait donc
entendre quelques représentants de ces disciplines de l’esprit nous indiquer comment parler
rationnellement de valeur tout en nous montrant comment ils respectent l’impérieuse
Wertfreiheit de Weber.
Devant les vastes questions qui surgissent à l’énoncé du mot valeur et dont ce texte ne
donne qu’une faible et imparfaite idée, le débat qui doit s’engager répond à une urgente
nécessité, celle d’interpeller les tièdes consensus de l’époque, les bons sentiments et l’action
humanitaire qui tiennent lieu d’action politique et de morale. A leur encontre, comment ne
pas évoquer une « tyrannie des valeurs » (Carl Schmitt) ? Tyrannie de plus en plus douce,
mais toujours tyrannie ! Pourtant, au regard de toutes ces prétendues valeurs au nom
desquelles s’engagent si communément le bien penser et le bien agir contemporains, il n’est
que temps de reprendre l’âpre labeur de l’étude, fût-ce pour ne plus avoir à seulement
proclamer, face aux maîtres et parents exténués ainsi qu’aux nouveaux décideurs, l’urgente
nécessité d’une nouvelle grille de valeurs dont Nietzche annonçait, il y a déjà longtemps,
l’émergence.

Education et apprentissage en 2030 : quels scénarios ? Confrontations et convergences : 2 au 4 mars 2011

Un symposium d'étape se tiendra à l'Université Paris Descartes du 2 au 4 mars 2011

Ce symposium aura pour but de discuter des micro-scénarios proposés par le comité de pilotage du projet. En outre, la réunion comprendra 3 ou 4 interventions de cadrage sur des points jusqu'ici peu pris en compte.

Plus d'informations bientôt.

Symposiume d'étape du projet PREA2K30

Un symposium d'étape du projet PREA 2k30 a eu lieu du 2 au 4 mars 2011 au Centre universitaire des saints pères.

L'objectif principal est de confronter des points de vue sur la question de la prospective à l'échéance 2030 à partir des travaux menés jusqu'ici.

Voir le programme prévisionnel : /colloque

Le projet PREA2K30 a commencé le 2 avril 2010

Le projet PREA 2K30 est un atelier de réflexion prospective soutenu par l’Agence nationale de la recherche.

La première réunion du comité de pilotage a eu lieu le 2 avril 2010. Un symposium de lancement est prévu du 23 au 25 juin, en un lieu à déterminer.

Cette action, d'une durée d'un an, vise à identifier et préciser les problématiques majeures dans les 20 prochaines années relativement aux connaissances et outils clés pour l’apprentissage et l’enseignement, en tenant compte de leurs dimensions économiques, industrielles et sociales. Les problématiques sont à construire à partir des questions sociales peu ou mal posées nécessitant une réponse dans les années à venir. Du point de vue opérationnel, l’atelier vise à la production de groupes de scénarios qui, une fois validés, seront soumis à l'ANR.